vendredi 4 mai 2012

Sébastien raconte le Trail de l'ardéchois


Après le trail du ventoux, place en ce dernier dimanche d’avril, à une autre course de renom : le trail de l’ardéchois et son organisateur émérite loulou et ses 70 printemps.
Ma sœur et mon beau frère habitent à 1h15 de Désaignes dans la Drome et je loge donc chez eux pour ce week end. Ils assureront mes ravitaillements car ma chérie n’a pu faire le déplacement.
Dimanche matin, le réveil sonne à 5 h30, j’avale en vitesse mon bio dej mues, et nous partons pour Désaignes à 6h.
Le vent a soufflé toute la nuit et la pluie est au rendez vous. Après un échauffement de 10min, le départ est donné. C’est parti pour un tour de ville derrière loulou qui impose le rythme. Il s’écarte enfin sous l’arche d’arrivée et les fauves sont lâchés. Dès le départ, Nicolas Martin et Patrick Bringer imposent le rythme suivis d’un groupe d’une dizaine de personnes. J’essaye de coller à ce groupe même si je sens que ça va un poil vite pour moi. Je suis quand même surpris d’être là car je ne vois pas souvent la tête de course pendant aussi longtemps : c’est de bonne augure pour la suite et cela me met en confiance. Petit à petit, chacun prend son rythme et je bascule en haut de la première montée au 10km avec Gilles Guichard. Nous resterons une trentaine de kilomètres ensemble. Les longs faux plats descendants nous permettent de discuter et le temps passe ainsi plus vite.
Après les ruines de Rochebonne et sa descente technique, nous arrivons au ravitaillement du 22ème kilomètres en 2h05. Je change de sac et on m’annonce Manu Gault à 1 min, le genre de nouvelles qui motive ! Effectivement, nous l’apercevons de temps en temps sans revenir réellement. Juste avant la bifurcation du 29ème, nous doublons un concurrent du 34km, Cyrille Gardet. A la bifurcation, on nous annonce 5ème et 6ème ce qui nous met du baume au cœur. Mais toujours pas de Manu, décidément, il vend chèrement sa peau.
Au ravitaillement du 34, nous sommes toujours à une minute. C’est à la faveur de la descente qui suit que nous arrivons enfin à le rejoindre. Nous restons à peu près groupés jusqu’au 45ème kilomètres. A ce ravitaillement, nous sommes 3, 4 et 5 car Greg Vollet abandonne ici. C’est à partir de là que je vais décrocher petit à petit et les voir s’éloigner de manière inéluctable. Au sommet de la dernière difficulté, je les aperçois encore et je me dis que c’est peut être encore possible de revenir. J’attaque la descente à bonne allure mais je rate un embranchement à 2 km de l’arrivée et je fais un kilomètre de trop sur la route. Peu importe, je suis déjà super content d’être là et je savoure le dernier kilomètre. Je termine la course en 5h10 à plus de trente minutes d’Andy Symonds qui est vraiment impressionnant. Place maintenant à la récup en vue de la 6666 occitane dans 1 mois.
Concernant les ravitaillements, j’ai consommé uniquement de la boisson énergétique même si j’avais toujours un gel Mulebar cherry bomb et un gel Bio2 pomme fraise (tous les 2 sont délicieux):
  • 120 g de pour 1,2 L jusqu’au 22ème kilomètre
  • 1 stick d’Effinov agrumes pour 600ml d’eau du 22 au 34ème
  • 2 sticks de Nutraperf agrumes pour 1,2L d’eau du 34ème au 57ème

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